Le Fonds vert : une injection verte pour des villes d’avenir

Les villes françaises subissent les effets négatifs du changement climatique. C’est pourquoi le gouvernement français a mis en place le Fonds vert annoncé en août dernier par la Première ministre Élisabeth Borne, et en vigueur depuis janvier 2023. L’objectif du Fonds vert est d’accélérer la transition écologique dans les territoires. 

Un montant impressionnant de deux milliards d’euros a été prévu pour aider à soutenir la réalisation de projets verts. Il permettra de financer des projets présentés par les autorités locales et leurs partenaires publics ou privés dans trois domaines :

• la performance environnementale

• l’adaptation du territoire au changement climatique

• l’amélioration du cadre de vie.

Actuellement, 80 % de la population française vivent en ville. C’est là que les effets du changement climatique se font le plus sentir : îlots de chaleur urbains, pollution de l’air, inondations, etc. Les Français estiment à près de 92 % qu’il n’y a pas assez de « nature en ville », et 63 à 79 % considèrent qu’il est prioritaire de donner plus d’espace à la verdure dans le quartier où ils vivent. Le Fonds vert cofinance les solutions basées sur l’augmentation de la nature et de la verdure dans ces villes pour contrer ces effets.

Pour être éligibles au Fonds vert, les actions proposées doivent contribuer à

• la végétalisation des bâtiments et équipements publics (toits et façades végétalisés), ou à
• la resaturation des sols et des espaces urbains, ou à
• la présence de l’eau et de milieux aquatiques dans la ville.

Des bâtiments verts au service des citadins

La végétalisation des bâtiments est l’un des moyens de lutter contre les effets négatifs du changement climatique et d’améliorer le bien-être des citadins. Par exemple, l’ajout de toits et de façades verts aux bâtiments (existants) s’est avéré être un moyen efficace de créer une ville meilleure et plus saine pour ses citoyens. Les toits verts participent à la réduction de l’effet d’îlot de chaleur urbain, car les plantes qui y poussent contribuent à créer un climat plus frais et plus agréable. Les murs végétalisés ont un impact similaire sur la température à l’intérieur et à l’extérieur du bâtiment, grâce à l’évapotranspiration de la canopée et à l’ombrage. Dans l’ensemble, la végétalisation des bâtiments peut se traduire par une réduction significative de la température en ville.

En cas de fortes pluies, les toits verts absorbent et tamponnent l’eau de pluie dans les plantes, le substrat et la couche de drainage. Comme il s’écoule plus de temps entre le moment où la pluie tombe sur le toit et celui où l’eau est effectivement déversée dans le réseau d’égouts, le risque d’inondation est réduit au minimum. 

Non seulement les toits et les façades végétalisés gardent la ville plus fraîche et plus sèche, mais ils absorbent également le CO₂ et filtrent les particules de l’air, ce qui signifie qu’un bâtiment végétalisé contribue à assainir l’air et à réduire le CO₂ dans l’atmosphère. Un bâtiment végétalisé contribue donc à assainir l’air et à réduire le CO₂ dans l’atmosphère, ce qui n’est pas négligeable si l’on considère que la pollution de l’air cause chaque année environ 40 000 décès en France.

Sur la plate-forme Aides Territoires, les collectivités locales peuvent trouver toutes les aides techniques et financières à leur disposition.

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Vous souhaitez en savoir plus sur les possibilités d’écologisation des bâtiments ? N’hésitez pas à nous contacter. Nos experts se feront un plaisir de vous aider !

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